La France n'a pas choisi la technique de GOOGLE et APPLE de conserver les données dans les smartphones des usagers, mais de les stocker sur des serveurs. Hors, ce transit de données et extrèmement gourmant en envoi/réception de données ("data mobile"). Les utilisateurs ont vu leur batterie se décharger et leur consommation forfaitaire d'accès à internet en prende un coup : beaucoup ont donc tout simplement désinstallé l'application.
Peu d'utilisateur, peu de retour. Ce type d'application, finalement, ressemble à un "réseau social", ni plus, ni moins...
Ce qu'en à dit la CNIL
(Commission Nationale Informatique et Libertés, "Protéger les données personnelles, accompagner l'innovation, préserver les libertés individuelles")
"Compte tenu du contexte exceptionnel de gestion de la crise sanitaire, la CNIL avait considéré possible la mise en œuvre de « StopCovid », sous réserve qu’elle soit utile à la stratégie de déconfinement et qu’elle soit conçue de façon à protéger la vie privée des utilisateurs.
L’application utilisera des données pseudonymisées, sans recours à la géolocalisation, et ne conduira pas à créer un fichier des personnes contaminées. La CNIL constate que ses principales recommandations ont été prises en compte et estime ainsi que ce dispositif temporaire, basé sur le volontariat, peut légalement être mis en œuvre."
On perçoit un sentiment de gène par "le contenu exceptionnl de la gestion de la crise sanitaire" et "sous réserve qu’elle soit utile à la stratégie de déconfinement "
Et
" Néanmoins, la CNIL estime que l’utilité réelle du dispositif devra être plus précisément étudiée après son lancement. La durée de mise en œuvre du dispositif devra être conditionnée aux résultats de cette évaluation régulière. "
Puis :
"La Commission rappelle que le fait d’instituer un dispositif qui enregistre automatiquement les cas contacts de ses utilisateurs constitue une atteinte à la vie privée qui n’est admissible qu’à certaines conditions. Par ailleurs, des données à caractère personnel concernant la santé seront traitées. "
On respecte la vie privée, on donne le feu vert mais...
La partie technique, si elle, est au point, souffre de la mauvaise couverture nationale de l'internet mobile et de la barrière des informations "données" à l'état. Barrière qui n'existe pas ,ou peu, dans la vie sociale-numérique : des d'utilisateurs partagent, parfois sans s'en rendre compte, des données "personnelles", de plus, avec leur accord, via une multides d' applications dans tous les domaines (jeux, réseaux, messageries instantanées, moteurs de recherches, GPS...)
JCG